▲ say goodbye to angel dust.

▻ leven 'lévy' frédérique emerson.

nom/prénom(s): Les patronymes se ressemblent tous plus ou moins dans le commun des choses. Emerson. Voilà le nom de famille de la brunette qu'elle tient de son père, un fait que sa mère à tenu lors de sa venue au monde. Leven Frédérique. Des origines françaises et américaines dans le sang voilà ce que l'on remarque le plus dans ses appellations. Leven est un brin original pour sur, pour le deuxième prénom en revanche il suffit de chercher dans son livret de famille. Et oui, vive les racines antérieures quelques fois. ▻ âge et date de naissance: La belle a vue le jour un certain vingt-huit juillet, elle a actuellement vingt-et-une années. ▻ lieu de naissance: Phoenix, Arizona. ▻ origines: françaises & américaines. ▻ lieu de résidence actuelle: Phoenix. ▻ situation financière: plus ou moins modeste. ▻ situation amoureuse: En couple depuis quelques mois. ▻ adjectifs pour te décrire: Pleine de vue ▲ optimiste ▲ cartésienne ▲ introvertie ▲ altruiste ▲ douce ▲ implicite ▲ rancunière ▲ méfiante ▲ ronchonne ▲ naturelle ▲ intelligente ▲ simple ▲ n'accepte pas le moins du monde la pitié des autres à son égard ▲ débrouillarde ▲ soucieuse ▲ peu intrépide ▲ réservée ▲ authentique ▲ patiente ▲ se voile parfois la réalité des choses/certains sujets ▲ mystérieuse ▲ têtue ▲ à l'écoute d'autrui (...)

⇝ i'm too young to die

Issue d'un milieu relativement modeste, elle entame tout de même un cursus pour des études vétérinaires qui nécéssite un job supplémentaire pour payer ses études. ∆ Elle vit à Phoenix depuis sa naissance quand bien même elle aspire un jour à partir vers une toute autre région. ∆ Leven est victime d'une malformation cardiaque congénitale qui la contraint à menée - depuis son plus jeune âge - une vie plus ou moins tranquille et donc équilibrée. ∆ Elle déteste qu'on la prenne pour une "pierre précieuse" et maintient sa vie comme elle l'entend. Elle est très active dans son existence et son coté débrouillarde et indépendante l'emméne parfois au delà de ses retranchements malgré tout. ∆ A une soeur avoisinant le même âge qu'elle, cependant leur entente est quelque peu conflictuelle de temps à autre. ∆ Dors très souvent en peignoir un acte qu'elle doit souvent à son air songeur et rêveur mais également à sa fatigue quotidienne. ∆ Possède un golden retriever prénommé Moka, un véritable solitaire qui apprécie néanmoins les sucreries. ∆ Leven est actuellement en couple, cependant ces derniers temps son comportement vis à vis de son petit ami inquiéte ce dernier. ∆ Ces dernières analyses médicales se sont révélées relativements mauvaises ce qui met quelque peu Leven dans une position d'incertitude totale. ∆ Se déplace tout le temps à pied, en dépit du fait qu'elle détient depuis longtemps son permet de conduire. ∆ Ne bois pas, ne fume pas, mais en grande fervente et adepte de la cafeine elle doit se contenter de boire du chocolat chaud ou encore du lait et si vous tenez réellement à faire mouche auprès d'elle n'oubliait pas la cuillère de miel en plus. ∆ Lit beaucoup de mangas et romans littéraires. ∆ Elle mange beaucoup de fruits en particulier les prunes, le melon et les zestes d'oranges. ∆ Le seul bijou qu'elle porte se résume à une bague que lui a offert sa grand-mère paternelle lorsqu'elle était agée de six ans à l'époque. Désormais à sa taille, la belle la porte à son annulaire droit. Ce bijou de famille prend la forme d'un trèfle à quatre feuilles ornée de petites pierres précieuses. ∆ Elle connait beaucoup de remédes pour les rhumatismes animaliers (...) le tout à base de plantes et herbes médicinales. Un savoir qu'elle partage avec certains de ses clients et amis. ∆ Fidèle, Leven est une personne au comportement calme et appréciable auprès de laquelle on vient très souvent chercher du réconfort et des conseils avenants. ∆ Malgré sa maladie cardiaque, on a pas l'impression qu'elle pourrait décédée à tout moment et pourtant parfois elle devrait écouter les conseils de son entourage. ∆ Son lien avec Jaime la met de plus en plus en confiance même si elle sait d'avance qu'elle va devoir prendre des mesures radicales pour son futur à lui. ∆ Passe très souvent la main dans ses cheveux, un signe répétitifs lorsqu'elle doute ou qu'elle se sent mal à l'aise. ∆ Adolescente, elle demeurait une véritable petite rebelle de première main, ce qui à relativement changé avec les années. ∆ Le dimanche, elle passe toute sa journée et sa soirée vautrée sur son canapé à regarder des films qui ont bercés son passé. ∆ Porte des lunettes de vue pour regarder la télévision ou encore pour les activités minutieuses de la vie. ∆ Si certains n'aiment guère faire le ménage, la belle elle adore le faire quand bien même elle n'est pas toujours très ordonnée. ∆ Privilégie les plats rapides en semaines, et le week end elle tente de mettre l'accent sur une cuisine plus équilibrée. C'est pas toujours gagné lorsqu'on demeure une piétre cuisinière. ∆

Spoiler:

▲ say goodbye to angel dust. 575676tumblrlmdvpfQAlB1qc4g8vo1500

you're the only link that binds me to the family. you're just my family, my sister and rationality that i board it.

FEVRIER, 2010 PHOENIX (ARIZONA)

« Tu pourrais peut être songer à débarrasser tes affaires un de ces jours ! ». Sa voix résonnait de manière réprobatrice au sein du salon que les deux sœurs Emerson partageaient quand bien même ce logement appartenait en premier lieu à la cadette des frangines. La brunette se releva avec à la main un tas de vêtements laissés à l’oubli sur le planché de la pièce. Teddy n’avait daignée les ramasser et apparemment cela ne changerait jamais - ou presque - quoi que avec un peu d’espoir et de volonté on pouvait toujours espérer. Balançant le linge directement dans la machine à laver, Leven croisa les bras et reporta ses prunelles vertes sur le canapé où se trouvait sa frangine. Cette dernière encore ensommeillée soupira avec lassitude et se redressa à contre cœur en voyant le- visage consterné de sa cadette. « Qu’est ce qui ne te plait pas encore ? ». Lui demanda-t-elle en passant une main dans ses cheveux emmêlés. Pour ne pas changer, la blondinette fuyait ou mettait encore son comportement sur une interrogation qu’elle ne comprenait pas. Leven leva les yeux au ciel, et se dirigea vers la cuisine sa sœur sur ses talons. « Franchement c’est quoi le problème Lévy ?! ». Toujours murée dans son silence colère et emplit de reproches, la brune se servit une tasse de chocolat chaud et d’en porter quelques gorgée à ses lèvres. Elle secoua la tête comme pour montrer son ironie personnelle et tout en s’appuyant légèrement contre le plan de travail elle répliqua. « Arrête de faire comme si tu ne savais pas Teddy. Je bosse et tu es sans travail et ce n’est pas ce qui me dérange mais je pense que tu pourrais au moins faire un effort pour éviter de sombrer tous les soirs dans tes fêtes. ». Une conversation de plus qui prendrait une tournure égale au vinaigre, pour autant les dires de sa sœur la faisait quelque peu réfléchir. Il était peut être temps de reprendre le filon de son existence au point de se remettre réellement en question. Se retournant elle se servit à son tour une tasse de breuvage chaud, et se gratta la tête avant de reprendre sur une voix calme. « Je sais, je sais. Écoute je sais que les choses entre nous n’ont jamais été simple mais … ». « Laisse tomber Teddy okay. ». Lui avait elle dit en lui coupant la parole d’une voix simple et attentive à la fois. Leven était très proche de sa frangine et rien ne l’empêcherait de l’être, mais elle ne voulait pas qu’elle prenne sa remarque sur un ton de méfiance ou encore de reproche. Elle la serra dans ses bras, Teddy le faisant à son tour. « Que ferais-je sans toi petite sœur ? ». Déclara-t-elle en souriant d’une voix complice. « Tu te débrouillerais très bien et tu le sais. ». Poursuivit la Emerson en rigolant d’un ton très sérieux, avant de se reculer et de saisir ses affaires. « Tu travailles si tôt aujourd’hui ? On est samedi pourtant … ». La brunette haussa les épaules avec vivacité en dépit des quelques cernes qui marquaient son visage. « Oui j’ai un inventaire à faire au magasin et ensuite je dois déposer un devoir à la faculté mais on se voit lundi comme prévu … ». « Oui j’avais oublié que tu passais le week end dans la famille de Jaime, ca va être sympa. ». Pour simple réponse, Leven lui lança un coussin au passage avant de rire et de quitter les lieux de leur habitation. La vie commune entre frangines avait quelque chose de semblable à des montagnes russes quelques fois.

▲ say goodbye to angel dust. 678092tumblrlq6bysRnlC1qhyplao1500

you calm the storms and you give me rest, you hold me in your hands. you won't let me fold, you still my heart, when you take my breath away.

JUIN, 2011 PHOENIX (ARIZONA)

Les couloirs de la clinique étaient pour le moins calme quand bien même les membres du personnel ne cessaient de faire des aller-retour sans jamais revenir pour la plupart d’entre eux. Ses mains de pianistes cachaient son visage fatigué par l’inquiétude, comme une attitude étrange où le souci ne faisait qu’une fois de plus part dans sa vie. Elle l’avait quitté la veille au soir sans lui donner une quelconque raison valable alors qu’ils vivaient une relation on ne peut plus passionné et complice. Qu’avait il bien pu se passer pour que son état de santé ne décline autant. Relevant son visage droit devant lui, il passa une main dans sa tignasse cuivré en bataille avant de se lever en direction de la cafétéria, sans caféine il ne tiendrait pas longtemps cette cadence. Cela faisait presque quatre heures qu’aucune nouvelle n’était venue du bloc opératoire et l’attente en était insoutenable, presque irréelle. Glissant quelques pièces dans la machine à café, il entendit néanmoins une voix qui le tira de ses pensées intérieures. « Jaime. ». En tournant son attention sur celle de son interlocuteur, le brun reconnu sans le moindre problème la présence de son frère cadet à ses cotés. Derechef, il serra ce dernier dans ses bras un soutien de plus qu’il appréciait surtout en ce moment. Après quelques minutes, Jaime lui fit part de la situation plus ou moins dans son intégralité en épargnant certains détails qu’il jugeait privé et qui bien entendu ne les regardaient qu’eux. « Tu n’as toujours pas de nouvelle depuis son arrivée ici ? ». L’interrogea son frère qu’une voix posée bien qu’anxieuse tout à la fois. Pour réponse, John ne trouva qu’un simple signe de tête lent et lointain. Jaime se contenta tout de même de boire une gorgée de café noir puis répliqua d’une voix murmurée. « Rien depuis plus de trois heures … J’aurai jamais dû la laisser mais tout s’est passé si vite … ». « Arrête de tout te rapprocher. ». Le coupa son frère d’un timbre de voix tout à fait catégorique et clair. « Cela ne changera pas les chose de se passer. Tu sais comment est Leven alors cesse de t’en vouloir. Elle est forte mentalement et son corps bien qu’épuisé suivra le mouvement. Elle tient beaucoup trop à la vie pour ça alors ne dis pas n’importe quoi. ». John soupira comme pour reprendre contenance tandis que son lien fraternel se leva dans un mouvement de nouveau lent. « Oui tu as raison. ». Se contenta-t-il de dire avant de saisir son cellulaire au fond de sa poche et de le porter à son oreille afin de prévenir la famille de la jeune libraire.

৩৩৩

Les heures passent mais ne se ressemble jamais. C’était un proverbe que la belle prononçait souvent et il espérait de tout cœur que ses croyances en ces dires finiraient pas prendre un sens réel. Assis au bord de son lit d’hôpital, il lui tenait la main en regardant son visage aussi pâle et livide qu’une craie. Des tuyaux lui obstruaient le nez, et le bruit incessant des machines faisaient écho de manière tonitruante à cette chambre sordide. Balayant quelques mèches qui recouvrait son visage, il continuait de lui parler tous les jours un peu : en lui lisant des passages de ses livres préférés, en lui parlant du quotidien qu’elle ne pouvait vire à l’instant présent mais il était toujours là. Le lendemain et les autres jours suivants se ressemblaient mais il continuait de nourrir de l’espoir comme il l’avait toujours fait depuis qu’il avait croisé le chemin de Leven. Un tas de bouquin de sous le bras, il descendit de l’ascenseur et passa près du bureau des infirmières toujours ce regard fixait droit devant lui et perdu dans ses songes. « Monsieur Hopkins ! ». L’interpella une femme blonde qui appartenait à l’équipe du personnel des médecins en chef. Cette dernière s’avança un peu plus vers le concerné et affichait comme toujours un sourire encourageant, mais cette fois le brun pu y déceler une once de positivité de plus. Jaime la suivit du regard et fronça légèrement les sourcils afin d’essayer de comprendre le fond de l’expression de son visage. « Votre petite amie est réveillée. Le médecin est passé tout à l’heure est il est plutôt satisfait de la voir sortir du coma. ». Lui avait elle dit en déposa sa main sur l’épaule de son voisin comme pour lui communiquer sa joie intérieure. Certaines infirmières et médecins de la clinique connaissaient parfaitement la personne qu’était la Emerson. Elle fréquentait cette hôpital depuis son enfance et a force de temps on apprend à connaitre et à s’attacher aux gens. Naturellement un sourire se dessina sur les traits du jeune homme qui marcha avec empressement vers la chambre de Leven. Il poussa la porte de la chambre, et en effet elle était bien là la tête posé sur un amas d’oreillers en train de scruter le paysage qu’offrait la fenêtre de sa chambre. Au son du bruit léger qui provenait de l’entrée, la brunette tourna légèrement la tête vers son visiteur une moue fatigué mais éveillée peinte sur sa figure. Il déposa ses affaires sur le fauteuil et s’approcha un peu plus pour venir s’asseoir à ses cotés. Sa peau d’ordinaire quelque peu blafarde avait reprit quelques couleurs qu’il fut heureux de constater par lui-même. Il esquissa un sourire de soulagement dans un soupire, soulager de la voir enfin envie et vivante. Il glissa sa main dans la sienne, lui caressant la joue avec tendresse et douceur. « Ne me refais jamais plus ça ma belle. ». Lui murmura-t-il en collant son front au sien. Elle pouvait sentir son souffle chaud contre ses lèvres, son odeur lui avait tellement manqué et le contact de sa peau apaisait quelque peu son angoisse. Elle serra sa paume avec une force nouvelle, avant de fermer les yeux et de respirer avec tranquillité. « J’ai entendu le son de ta voix, tu es resté là tout ce temps. ». La voix de la brune était faible c’est pourquoi elle se contenta de chuchotée. Pressant un peu plus son front au sien, Jaime laissa un nouveau sourire adoucir davantage sa bouche. « Tu pensais que je laisserai tomber aussi facilement que tu me le demandais ? Je te l’ai dis ma belle, je reste je ne vais nulle part. ». Ses lèvres effleura le bout de son nez avec délicatesse avant de venir chercher ses lèvres avec douceur et prévenance, puis il la serra contre lui pour sentir de nouveau son cœur battre sous son oreille.